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DPE- Quels changements en Janvier 2026 ?

Publié le 08/12/2025

Pourquoi réviser le DPE en 2026 ?

  • Le DPE est un outil central pour évaluer la performance énergétique des logements, en attribuant une étiquette de A à G selon la consommation d’énergie et les émissions de CO₂.

  • Jusqu’à présent, le calcul pénalisait les logements chauffés à l’électricité, au motif qu’un kilowatt-heure (kWh) électrique était converti en 2,3 kWh d’énergie primaire, contre 1 kWh pour le gaz (et d’autres énergies fossiles). 

  • Or, l’électricité en France est aujourd’hui largement décarbonée (nucléaire + énergies renouvelables). Le mode de calcul ancien devenait donc injuste, en défaveur de logements pourtant à « faible impact carbone ». 

  • La réforme vise à corriger cette distorsion pour rendre le DPE plus cohérent avec la réalité énergétique française et encourager l’électrification des logements. 


Qu’est-ce qui change au 1er janvier 2026

🔧 Nouveau coefficient de conversion de l’électricité

  • À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, le coefficient de conversion de l’électricité (énergie finale → énergie primaire) utilisé dans le DPE sera abaissé de 2,3 à 1,9

  • Concrètement, pour un logement chauffé à l’électricité, la consommation d’énergie primaire calculée va diminuer — ce qui peut améliorer la note énergétique.

  • Cela signifie que certains logements classés jusqu’à présent F ou G (souvent qualifiés de « passoires thermiques ») pourraient voir leur DPE remonter de plusieurs échelons. 

📄 Que deviennent les DPE existants ?

  • Les DPE ou audits réalisés avant le 1er janvier 2026 restent valables.

  • Toutefois, il sera possible — via l’observatoire de l’ADEME (ou site officiel) — de demander gratuitement une mise à jour de l’étiquette énergétique pour refléter le nouveau calcul, sans nouvelle visite du diagnostiqueur


Qui est concerné — et quels effets attendus ?

  • Sont particulièrement concernés les logements chauffés à l’électricité — maisons, appartements, etc. 

  • Selon le gouvernement, cette mesure pourrait permettre de reclasser environ 850 000 logements jusqu’ici classés F ou G, et de les sortir du statut de « passoires énergétiques ». 

  • Pour ces logements, le gain peut parfois être d’une lettre entière, voire plus selon la consommation et la taille du logement. 

  • À l’inverse, aucun logement ne devrait voir sa note baisser du fait de cette réforme. 


Ce qu’il faut faire si vous êtes propriétaire ou locataire

  • Vérifiez la classe DPE de votre logement actuel. Si vous êtes chauffé à l’électricité et classé F ou G, vérifiez après le 1er janvier 2026 si votre étiquette a été automatiquement revalorisée.

  • Vous pouvez demander une mise à jour gratuite de votre DPE via le site de l’ADEME, sans nouvelle inspection.

  • Pour vendre ou louer : une meilleure note peut faciliter le processus. Mais si votre logement reste mal isolé ou énergivore, attention : une étiquette améliorée ne garantit pas des factures basses.

  • Pour les acheteurs ou locataires potentiels : l’étiquette DPE reste un bon indicateur — mais vérifiez aussi la qualité de l’isolation, le mode de chauffage, les factures actuelles.


Conclusion

La réforme du DPE au 1ᵉʳ janvier 2026 marque un changement majeur : le recalcul du coefficient de conversion de l’électricité rend le DPE plus juste et plus en accord avec le mix énergétique français. Pour beaucoup de logements chauffés à l’électricité, c’est une bonne nouvelle : une meilleure étiquette, sans travaux, pour sortir du statut redouté de « passoire énergétique ».

Mais cette réforme n’est pas une solution miracle : l’étiquette reste un indicateur, pas une garantie de confort ou de facture modérée. Pour un logement confortable, il faudra toujours, selon les cas, penser isolation, ventilation, et bon usage du chauffage.

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